L’homme de la Jamaïque

Résumé :
il y a toujours des écumeurs, des flibustiers sous la Croix du Sud, ils ont seulement changé leurs vaisseaux et leurs armes. D’ailleurs, sous cette latitude, il suffit souvent de posséder un petit bateau à voile pour se sentir une âme de corsaire et le devenir par la force des choses : ces îles offrent tant de tentations faciles ! Les aventuriers de nos jours ne sont plus vêtus de grosse toile, mais de smokings et vivent aux escales dans des palaces. L’Homme de la Jamaïque est dans l’œuvre de Robert Gaillard, sous le nom Jacques Mervel, un des prestigieux aventuriers qui a tâté de toutes les entreprises, contrebande, chasse au requin, chasse au caïman, au jaguar. Tantôt forestier dans la jungle tantôt prospecteur d’or. jamais il n’a pu rester en place.
C’est par la plus poignante de ses aventures que l’auteur a voulu commencer le portrait de Mervel. Elle lui permettait, en effet, de donner au lecteur une image vraie de ces îles ensoleillées, à l’atmosphère chargée de volupté et de sang.