L’angoisse est bien avant la tuberculose en régression, bien avant le cancer le mal nº 1 qui assaille nos contemporains. Elle est à l’origine des plus grands désordres, privés et parfois même sociaux. La vogue des tranquillisants aux Etats-Unis suffirait à montrer que l’homme n’est pas encore adapté au monde qu’il a pourtant édifié.

Le problème de l’angoisse, on peut le traiter en phi losophe, on peut le traiter en médecin, on peut aussi le traiter d’un point de vue plus personnel. C’est le cas de Mariane Kohler.

Comprendre en quoi consiste l’angoisse, c’est déjà la dominer et la vaincre. C’est pourquoi ce document, accessible au très grand public, ce témoignage dont l’authenticité fait le prix indiquera pour beaucoup les chemins de la guérison: «Je crois, en fin de compte, que chacun peut triompher de l’an-goisse. Il ne s’agit pas de la détruire (comme je l’ai cru longtemps, d’une façon erronée) mais bien de l’apprivoiser et de l’utiliser à des fins constructives, sur le plan affectif, intellectuel ou mieux, spirituel.>